C’est en 1890 que Lucien OSTEN devient artisan menuisier rue Albert Cuenin, à Rosendaël. Comme souvent à l’époque, il fabrique, à la demande, des cercueils. Après plusieurs années d’activité, il s’associe avec son gendre, Jean SOPHYS, qui lui succédera après son départ en retraite.
C’est en 1927 que Jean SOPHYS décide de s’adjoindre l’activité d’entrepreneur de Pompes Funèbres. A cette époque, l’existence des monopoles ne permettait d’effectuer que la partie non-concédée (démarches administratives, organisation de cérémonie, etc.).
En 1956, René VANDENBUSSCHE, employé depuis 10 ans chez Jean SOPHYS, prend en main, en compagnie de son épouse Jacqueline, la destinée de l’entreprise. La partie funéraire ne représentait alors que 20% de l’activité et l’équipement n’était pas important.
En 1957, René achète son 1er corbillard (automobile) et commence son développement. Ne voulant pas rester seul face aux monopoles, il adhère, en 1964, à la Chambre Syndicale des Pompes Funèbres. La décision d’arrêter la menuiserie de bâtiment sera prise en 1970.
En 1972, Hervé, le fils aîné de René et Jacqueline, entre dans l’entreprise. Un 2e point de vente s’ouvre à Dunkerque.
En 1976, René devient Président de la région Nord de la Fédération des Pompes Funèbres (poste qu’il occupera 2 ans). La même année, la prise d'un nouveau décret permet de transporter les personnes décédées, avant la mise en bière, des établissements hospitaliers à leur domicile dans un véhicule spécialement aménagé. René sera le premier de la région à en être pourvu.
En 1978, avec la reprise des Ets LECLERCQ à Saint-Pol-sur-Mer, les Pompes Funèbres VANDENBUSSCHE font alors l’acquisition d’un 3e point de vente et, surtout, s'adjoignent l’activité de la Marbrerie.
A la suite de son mariage avec Hervé, Nicole vient seconder Jacqueline.
En 1983, Frédéric, le second fils de René et Jacqueline, rejoint l’entreprise à son tour. Comme Hervé, ses débuts se feront dans l’atelier de fabrication de cercueils. En 1984, il obtient son diplôme de thanatopracteur. Après son mariage avec Frédéric, Christine entre dans l’entreprise familiale.
En 1989, René prend officiellement sa retraite. En compagnie de Jacqueline, ils commencent à se retirer effectivement de la direction.
En 1990, après la fermeture du point de vente de Dunkerque, s’ouvre l’agence de la Route de Furnes, à Coudekerque-Branche.
C’est à cette époque que Frédéric commence à prendre des responsabilités au sein de la Fédération de Pompes Funèbres, qui l’amèneront jusqu’à la présidence nationale.
L’année 1995 voit la fin des monopoles. La liberté de travail rend alors possible de gérer, de bout en bout, l’ensemble du service des Pompes Funèbres.
En 1998, l’agence de Dunkerque-Rosendaël déménage au 61, rue Paul Machy. Suit l’ouverture de son funérarium en 1999.
En 2000, le 2e funérarium est ouvert à côté de l’agence du 49, rue Parmentier, à Saint-Pol-sur-Mer.
En 2002, ouverture de l’agence de Gravelines, place Albert Denvers.
En 2005, arrivée du premier de la 5e génération, Charles. Il obtient son diplôme de thanatopracteur en 2007. Il sera suivi par Pierre en 2009, Adrien en 2012, Louise et Claire en 2015.
En 2008, une nouvelle agence et un 3e funérarium sont ouverts au 20, route de Bergues, à Coudekerque-Branche.
En 2013, notre entreprise est élue titulaire de la Délégation de Service Public par la Communauté Urbaine de Dunkerque, pour la gestion et la construction du crématorium Grand Littoral.
Le corbillard hippomobile, qui date de la fin du XIXe siècle et qui se trouve dans l’agence de Dunkerque-Rosendaël, est le seul équipement notoire des pompes funèbres de cette période.
Il est le symbole de notre attachement aux valeurs qui ont fait la réputation de notre entreprise et des hommes et des femmes qui y ont œuvré. Notre évolution, telle que décrite dans ces lignes, montre l’esprit innovant qui anima nos prédécesseurs, nous anime aujourd’hui et motive la génération future.